Vacances, j'oublie tout ?
Publié le 22 Février 2013
Vacances, vacances, vacances je ne pense qu'à ça en ce moment. Je vois défiler les statuts Facebook et Twitter sur ceux qui ont booké leurs vacances d'été, leurs vacances de Pâques et ceux qui partent là aussi pour les vacances d'hiver. Ce n'est pas la crise pour tout le monde c'est clair, en tout cas pour moi pas de doute. Impossible de partir à chaque fois, déjà qu'en été on se saigne et on tape dans les économies.
Et pourtant depuis quelques temps j'ai tendance à me dire que si j'ai de l'argent, je le dépense tout de suite mais ça ne marche pas à tous les coups. Se dire sans arrêt "on n'a qu'une vie" se heurte parfois à la CB qui ne veut plus marcher.
L'an dernier à la même époque, avec des sous reçus à Noël, j'avais réussi à partir 4 jours avec Nina sur un coup de tête. Direction Valencia en Espagne. Quatre jours merveilleux avec des découvertes incroyables. J'ai un petit coup de nostalgie là parce qu'à moins d'un miracle, on va encore passer nos vacances à Paris.
En plus j'aurais vraiment aimé qu'on puisse partir à trois cette fois-ci et j'ai tellement vanté Valencia à mon homme qu'il voudrait qu'on se refasse le voyage à trois. Il est un peu plus difficile que moi niveau logement, avec lui il faudrait quasiment trouver le meilleur hôtel de Valencia! Je le charrie mais il le sait qu'il a des goûts de luxe ! En même temps, je rêve doublement parce qu'avec son boulot s'il réussit à prendre un jour en plus du week-end ce serait incroyable.
Les vacances d'été sont carrément loin et comme à Noël nous sommes restés à Paris, j'ai l'impression d'être enfermée. Je ne pensais pas que ça me pèserait autant, d'habitude je suis assez résignée sur mon sort de pauvresse, je trouvre plein de joies ailleurs que le fait de partir s'aérer mais là je me sens vraiment coincée. J'aimerais tellement sortir de notre quotidien, le manque de lumière a été particulièrement dur cet hiver.
Mais attention, je ne suis pas à plaindre, tout va bien par rapport à d'autres qui n'arrivent même pas à assurer le quotidien. J'ai la chance déjà de ne pas être seule à élever Nina, je parle de pauvresse uniquement parce que mon salaire ne suffit pas à assurer autre chose que le quotidien même si ce quotidien est tout à fait agréable. Pour le reste je joue la débrouille tout le temps, je réussis de temps en temps à économiser quelques euros, je fais peu de shopping parce qu'en vérité j'ai besoin de rien ou presque. Je scrute les bons plans, je vends sur les sites de particuliers.
Je n'ai pas dit mon dernier mot pour les vacances qui arrivent dans une semaine. Je vais tenter un truc de dernière minute mais genre on se décide la veille pour le lendemain, qui sait ! Ou alors espérer qu'un gentil office de tourisme me propose de tester des vacances, ça arrive bien à plein de blogueuses, pourquoi pas moi ?! Ou gagner à l'euromillions ? Ou trouver une billet de 500 dans la rue ?
Bon le but de ce billet n'était sûrement pas de faire pleurer dans les chaumières, j'ai juste une envie folle de vacances, de vraies vacances avec les pieds sous la table, sans contraintes ni obligations ! Envie de soleil et de mer, de verdure, de nature, d'air pur.
Je ne vais pas vous demander si vous partez, je n'ai pas envie de déprimer encore plus en lisant les commentaires !
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