Mon jardin d'hiver
Publié le 12 Février 2014
Emménager en septembre ça veut dire qu'on ne va pas beaucoup profiter du jardin avant le printemps. Les premiers week-ends on les passe à déballer, installer, faire les courses et on ne les voit plus passer. L'hiver est là plus vite que prévu.
Je regarde ce jardin que nous n'avons pas encore pu aménager comme on le voudrait, ces arbres qu'il faudrait tailler, ces feuilles à ramasser, ces branches à débarasser, cette pelouse qui devra bien être tondue un jour...
Les quelques heures de clémence où je suis allée m'occuper du jardin m'ont fait un bien fou. J'ai aimé les petites tâches accomplies avec sueur et bonheur. Je n'aurais jamais pensé que ça me plairait à ce point. J'ai tellement hâte que les beaux jours reviennent (copyright Les Nuls) pour m'investir dans ce loisir vert.
Je suis fière d'avoir fait mes toutes premières plantations, trois pieds nus de framboisier. Toute seule comme une grande. Bon en même temps c'était pas sorcier et le responsable de la boutique de jardinerie de mon village m'a donné de très bons conseils.
Même si on ne sort pas, j'aime regarder mon jardin, observer ses couleurs changeantes, le givre du matin et surtout les étoiles du soir. A Paris, il ne fait jamais nuit. Il y a toujours une sale couleur orangée et de voir les étoiles tous les soirs ou les presque, c'est un cadeau du ciel.
Mon jardin d'hiver m'offre encore quelques beaux couchers de soleil.
Mon jardin d'hiver est surprenant sous la grêle.
Mon jardin d'hiver il bourgeonne dans tous les sens, c'est un festival. Les premières fleurs sont sorties. Des perce-neiges blancs, une surprise.
Mon jardin d'hiver il m'apaise, juste de le savoir là me suffit.
Bientôt ce sera mon jardin de printemps !
Ps : par contre, les histoires de chaussures spéciales, de boue et de faire gaffe quand on rentre dans la maison, ça clairement c'est le côté de la chose qui me gave en cette saison humide !