Mère et fille en balade au Louvre
Publié le 27 Janvier 2012
Une sortie totalement improvisée au Louvre samedi dernier et la redécouverte de ses chefs-d'oeuvre, un moment magique avec Nina comme je les aime.
On essaie d'y aller régulièrement et à chaque fois c'est une toute petite partie, un coup l'Egypte et ses momies, un coup certaines statues mais on n'avait encore jamais fait les grands tableaux ensemble. Le Louvre c'est quand même un des plus beaux musées du monde et chaque visite est un enchantement pour les yeux et l'imagination.
Nous nous sommes concentrées sur une petite partie de l'Aile Denon et on a commencé par une salle de statues. Nina a tout de suite été surprise par les yeux. C'est vrai que les yeux sont quasi tout le temps absents, le seul détail non sculpté du visage. Mystérieux et un peu effrayant !
Mais quel plaisir de la voir chercher des détails, d'admirer la minutie des sculptures, le drapé admirable des robes et d'entendre ses commentaires.
L'avantage du Louvre qui est si immense c'est qu'on peut en faire un peu et en prendre plein les yeux sans lasser l'enfant.
Psyché ranimée par le baiser de l'Amour - 1793 - Antonio Canova
La Victoire de Samothrace
Le panneau Joconde nous narguait depuis le début de la visite, Nina mourait d'envie de la voir en vrai. Comme beaucoup d'enfants j'imagine, c'est un des premiers tableaux qu'elle a su reconnaître. On s'était dit que ça dépendrait du monde et bingo, étonnant pour un samedi, la Joconde était accessible. Quand j'était enfant ma grand-mère m'avait emmené au Louvre et à l'époque on pouvait admirer le tableau de plus près et surtout sans le panneau en verre dessus. Du coup maintenant on y reste moins longtemps, il parait minuscule...
Avant d'y arriver on traverse une salle à tomber, du sol au plafond. Nina a pris mon téléphone pour mitrailler tout ce qu'elle voyait.
Puis elle a flashé sur les immenses tableaux de Delacroix, David, Géricault... Je pourrais rester des heures à les regarder et c'est toujours fascinant de se représenter la façon dont ils ont été peints vu leur taille.
Le Sacre de l’empereur Napoléon 1er et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804 - David - achevé en 1806
Le radeau de la Méduse - Théodore Géricault - 1817/1819
La Liberté guidant le peuple - Delacroix - 1830
La Grande Odalisque - Ingres - 1814
Et pour finir en beauté, Nina qui photographie Les noces de Cana de Véronèse pendant que moi je la photographie. J'adore cette image et ce qu'elle représente.
J'ai hâte qu'on y retourne !