Lectures / Mai 2024

Publié le 17 Juin 2024

Douze livres en mai ce qui m'amène à 46 livres en cinq mois. Deux séries de manga ont augmenté ma moyenne.

Avec 4 catégories pour le challenge lecture de Mélanie.

Et un livre commencé mais pas terminé, trop d'ennui au bout de 50 pages, j'ai lâché l'affaire...

46/100 et 27/60

L'inconnue de Vienne de Robert Goddard

Prisonnier d’un mariage malheureux, lan Jarrett est persuadé que plus jamais il ne connaîtra l’amour. Et pourtant... Lorsqu’il rencontre Marian Esguard à Vienne, où il est venu prendre des photos pour un magazine, le coup de foudre est immédiat. De retour à Londres, lan n’a plus qu’une idée en : se séparer de sa femme et rejoindre comme promis l’élue de son cœur. Mais, quand il arrive enfin au rendez-vous tant attendu, dans la campagne anglaise, Marian n’est pas là. Obsédé par cet amour qui a bouleversé sa vie, lan décide alors de retrouver sa trace. Ce qu’il apprend le déconcerte davantage. Qui est vraiment cette femme insaisissable ? Une manipulatrice ou la victime d’un passé que quelqu’un souhaite garder secret, à n’importe quel prix ?

Un roman qui m'a retournée le cerveau avec ses allers-retours dans le temps, ses fausses pistes permanentes, ses retournements de situations. Un vrai mystère que cette Marian, une femme qui va transformer la vie de Ian bien plus profondément qu'il ne le pense. Il va devoir tout remettre en question et surtout un acte passé qu'il n'a pas pris le temps d'analyser. Une intrigue totalement dingue qui nous entraine dans l'histoire de la photographie et passe par la condition féminine au début du siècle dernier. De la dentelle !

Open water de Caleb Azumah Nelson

Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle, est danseuse. Ils partagent la même ambition, la même couleur de peau, les mêmes blessures. Et bientôt naît entre eux un amour aussi fusionnel que tendre.

Les débuts d'une rencontre forte qui prend le temps de se concrétiser, une histoire d'amour qui ne franchit pas tout de suite les lignes. Un livre avec une bande son géniale. Des jeunes noirs dans une école privée blanche, un passé qui remonte à la surface sous forme de manifestations et douleurs physiques. La condition noire, les violences policières qu'on redoute, qu'on attend... Une histoire d'amour et une réflexion sur le racisme sous-jacent qui étouffe, qui réduit. Mais aussi l'engagement amoureux. Un premier roman à la petite musique entêtante.

Catégorie 11 : un premier roman

Le dernier invité de Anne Bourrel

C’est le matin de son mariage et la Petite se réveille avec en elle une colère sourde, une colère venue du passé et qui ne s’efface pas. Peu lui importe le compte à rebours des préparatifs, les fleurs, la robe… Ce qui a de l’importance pour elle, c’est sa famille rassemblée et surtout ce dernier invité, le cousin, qui réapparaît avec sa rancœur d’un héritage perdu. Mais même si l’on partage le même sang, il y a des choses qui ne se disent pas. Quoi que l’on ait fait, quoi que l’on ait dit, certaines vérités doivent rester ensevelies car l’ordre de la famille, ça se préserve.

Écriture nerveuse rythmée on lit d'une traite. On devine assez vite ce qui remonte à la surface quand la Petite voit son cousin. Les réactions familiales, les interprétations et les destins forcément contrariés qui résultent de la violence... Un roman qui monte en puissance au fur et à mesure que l'on devine un secret de famille tu durant trop d'années. Une fratrie magnifique dont j'ai adoré sentir tout l'amour qui unit un frère et une sœur. Un coup de cœur.

Une famille presque normale de M.T Edvardsson

Faites connaissance avec la famille Sandell. Le père, Adam, est un pasteur respecté dans la petite ville de Lund, en Suède. Sa femme, Ulrika est une brillante avocate. Leur fille, Stella, dix-neuf ans, s'apprête à quitter le foyer pour un road trip en Asie du Sud-Est. C'est une famille normale, une famille comme les autres. Et comme toutes les autres familles de la ville, les Sandell sont horrifiés quand un important homme d'affaires, Christopher Olsen est retrouvé assassiné. Ils le sont plus encore quand, quelques jours plus tard la police vient arrêter Stella. Comment pouvait-elle connaître Olsen, et quelles raisons auraient pu la pousser à le tuer ? Il ne peut s'agir que d'une erreur judiciaire.

Trois parties, trois voies et trois versions différentes de la même histoire : le père, la fille et la mère. Qui détient la vérité, quelle vérité ? Les rapports familiaux auscultés que ce soit entre les parents et l'enfant ou entre les parents en tant que couple. Le doute s’immisce dans la famille, Stella est-elle coupable ? Comment la protéger ? Un livre que j'avais envie de lire depuis sa sortie mais déception au final, le style est bof et même s'il y a un côté addictif car on veut savoir, je n'ai pas aimé plus que ça. Trop long pour ce que ça raconte.

Prophecy - Série en 3 tomes de Tetsuya Tsutsui

La section de lutte contre la cybercriminalité de Tokyo est sur les dents. Un individu coiffé d’un masque en papier journal poste sur Internet des vidéos menaçantes, où il prédit les pires crimes: incendies, agressions, viols. Le problème? Dès le lendemain, ces prédictions se réalisent à la une des journaux télévisés. C’est le début d’une traque contre la montre qui mène les enquêteurs du siège vide d’un cybercafé de la banlieue de Tokyo aux bureaux froids de ces entreprises où, tous les jours, des employés sont tyrannisés par leur hiérarchie. Et sur Internet, contre toute attente, le soutien populaire grandit autour du mystérieux personnage…

J'ai beaucoup aimé cette trilogie qui malgré ses 12 ans d'âge pourrait se passer aujourd'hui. Les injustices sociales qui à force de se répéter détruisent les êtres de l'intérieur. Une histoire de vengeance de jeunes gens qui en ont marre de se faire humilier et veulent faire justice en utilisant les outils qui servent aussi à humilier : les réseaux sociaux et le hacking. Même si on peut contester la forme de la vengeance, impossible de ne pas être d'accord sur le fond. Une série qui fait réfléchir.

Catégorie 11 : un livre d'un auteur japonais

Manhole - Série en 3 tomes de Tetsuya Tsutsui

Un homme nu déambule hagard dans une allée marchande de la ville de Sasahara. Soudain, il s'écroule, terrassé par un virus aussi mystérieux que meurtrier: la filariose. C'est peut-être le début d'une contamination de grande envergure qui risque de décimer la population nippone. Mais derrière ce que tout le monde prend pour une épidémie naturelle se cache en réalité une terrible et impitoyable machination...

Bien aimé aussi cette trilogie du même auteur, plus dans la gore mais qui renvoie aux séries de zombie que j'aime bien. On pense aussi au covid, le manga date de 2005 mais encore une fois, il reste très actuel. Les dessins sont très réalistes.

Catégorie 48 : un manga

Une bête aux aguets de Florence Seyvos

Lorsqu’elle se retrouve seule, à l’abri des regards, Anna entend des voix, aperçoit des lumières derrière les rideaux, surprend des ombres dans le couloir. Elle sait qu’elle appartient à un autre monde, qui n’obéit pas aux mêmes lois que le monde ordinaire. Cela l’effraie, et la remplit de honte. Est-ce pour la protéger d’un danger que, depuis l’âge de douze ans, Anna doit avaler des comprimés prescrits par un certain Georg ? De quelle maladie souffre-t-elle ? Dans quel état se retrouverait-elle si elle abandonnait le traitement ?

Une jeune fille en proie à la peur de se transformer, convaincue qu'elle n'est pas comme les autres. Sur le moment j'ai plutôt aimé pour l'originalité du sujet mais plusieurs semaines après, je regrette de ne pas avoir pris de note car je ne me souviens pas d'autre chose...

Le domaine des douves de Benjamin Planchon

En revenant au domaine des Douves, Clovis est bien décidé à n’y rester que le temps de régler la succession de sa grand-mère, morte tragiquement dans l’incendie de sa maison. Mais nul ne revient impunément sur les lieux de sa jeunesse. À peine le seuil franchi, les souvenirs de cette enfance merveilleuse et cruelle ressurgissent avec violence. Happé par le passé, Clovis devra affronter les secrets cachés au fond des douves.

J'ai été décontenancée par le style, un mélange de réalité et de fantasy avec plein de mots inventés. Mais pour moi ça n'a pas fonctionné, d'une part parce que l'histoire n'est pas intéressante (les secrets cachés au fond des douves, heu pas convaincue) et d'autre part parce que l'univers décrit ne m'a pas plu. Trop bizarre mais pas assez bizarre.

Catégorie 5 : un livre d'un genre que vous n'avez pas l'habitude de lire