Dernier train pour Busan, Le fils de Jean, Nerve, Hotel Singapura / Revue de films

Publié le 11 Septembre 2016

Dernier train pour Busan, Le fils de Jean, Nerve, Hotel Singapura / Revue de films

Dernier train pour Busan de Sang-Ho Yeon

"Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité..." Interdit aux moins de 12 ans

 

Ça démarre avec une "zombibiche", j'adore le symbole de la biche qui devient tout le contraire de ce qu'on attend d'elle !

Au début tout semble aller bien et juste avant que les portes du train ne se referment, un "malade" dans le train. Le temps de faire connaissance avec les voyageurs, la tension monte petit à petit, on ne sait pas encore à quoi s'attendre...

L'invasion de zombies se propage à la vitesse de la lumière et on va vivre 1h de train comme un voyage apocalyptique. Tous les codes du film catastrophe y sont avec les comportements de survie, l’égoïsme, l’héroïsme, les sacrifices, les amitiés ou amours naissantes... mais il y a quelque chose d'intense en plus. Les personnages principaux sont bien campés et malgré l'horreur il y a beaucoup d'humour. Chaque passager va tenter d'aller au bout de ses valeurs même quand elles sont mauvaises et ils vont se découvrir ou se révéler chacun à leur manière.

Jusqu'au bout il ya aura des rebondissements, est-ce vraiment possible d'en réchapper ?

Il ya  de la justice dans l’horreur, les pourris se font mordre mais il ne faut pas croire que les gentils sont épargnés ! D'ailleurs le film ne nous épargne pas grand chose et c’est d’autant plus crédible.

Le réalisateur en profite pour épingler les vilains boursicoteurs assoifés d'argent et les entreprises chimiques qui détruisent le monde avec force et profit. Même si le résultat ne se voit pas en zombies mordeurs, ça aussi c'est réaliste. Les zombies actuels sont d'un autre genre mais non moins réels...

Un film percutant, prenant et émouvant, bien plus intéressant et profond qu’un simple film de zombie divertissant.

 

Pourquoi j'y suis allée : pour voir un film coréen et parce que ça avait l'air dingue

Dernier train pour Busan, Le fils de Jean, Nerve, Hotel Singapura / Revue de films

Le fils de Jean de Philippe Lioret

 

"À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, un appel téléphonique lui apprend que celui-ci était canadien et qu'il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d'aller à l'enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n'a connaissance de son existence ni ne semble vouloir la connaître… "

Mathieu débarque à Montréal pour l’enterrement de son père biologique qu’il n’a jamais connu. Ce père qui avait une famille évidemment pas au courant de son existence. Mathieu qui n'a pas de famille et qui a "perdu" celle qu'il s'est construite à cause de son aveuglement au travail, cherche absolument à rencontrer celle-ci.

Avec le meilleur ami de son "père", il part sur ses traces en compagnie de ses deux « frères » qui ne savent pas qui il est. La recherche du corps dévoile les motivations des uns et des autres. Les langues se délient et à défaut du corps, ce sont les rancoeurs fraternelles qui refont surface. Mathieu est un peu perdu mais surtout déçu au milieu de tout ça... Seul l'ami de son père, sa femme et sa fille, ont envie de le connaître un peu mieux...

Pierre Deladonchamps est parfait dans ce rôle de fils qui cherche à comprendre et à connaître sa famille. Il a vraiment une belle présence à l’écran, douce et bienveillante.

Mathieu est venu se chercher une famille, une famille qu’il avait à Paris mais qu’il a loup, va t'-il la trouver ?

Un film sur la famille, sur faire les choses bien avant qu’il ne soit trop tard, sur les remords ou regrets de la fin de la vie, les faux-semblants, les secrets de famille justement...

Chercher un père, trouver un père, être un père...

Emouvant juste comme il faut avec beaucoup de tendresse et d’amour. J'ai beaucoup aimé...

 

Pourquoi j'y suis allée : pour le casting et le sujet

Dernier train pour Busan, Le fils de Jean, Nerve, Hotel Singapura / Revue de films

Nerve de Ariel Schulman, Henry Joost

 

"En participant à Nerve, un jeu qui diffuse en direct sur Internet des défis filmés, Vee et Ian décident de s’associer pour relever des challenges de plus en plus risqués et gagner toujours plus d’argent.
Mais bientôt les deux « Joueurs » s’aperçoivent que leurs moindres mouvements sont manipulés par une communauté anonyme de « Voyeurs ». Le jeu vire au cauchemar. Impossible d’arrêter…"

 

Comment l'hyper connectivité des ados peut les entraîner sur des chemins dangereux, c'est ce que le film veut dénoncer. Ici un jeu est au coeur de l'action mais ça pourrait être n'importe quoi d'autre. La célébrité instantanée, l'adrénaline, l’escalade dans le plaisir du jeu, tout ça est bien montré à coups de likes et de followers. C'est carrément la guerre des followers entre amis !

Tout le monde encourage les jeux dangereux, la possibilité de la mort devient anecdotique et  recherchée même… Ua surenchère des jeunes qui veulent toujours que ce soit pire...

Nerve est un teen movie à l'heure des réseaux sociaux, c'est parfois sans nuances mais j'ai été bien accrochée par le casting sympathique avec le plaisir de retrouver le joli couple de Orange is the New Black  « Soso et Poussey ».

 

Pourquoi j'y suis allée : un teen movie pour la fin des vacances !

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Hotel Singapura de Eric Khoo

 

"C’est le premier jour d’Imrah comme femme de chambre à l’Hôtel Singapura. Dans la suite n°27, un groupe de pop est venu fêter le nouvel an. Parmi eux, leur chanteur Damien est dans un état second quand il croise Imrah dans le couloir. Bien plus tard, dans ce même hôtel, une japonaise laisse filer son amant, un travesti reçoit son dernier plaisir avant l’opération, une touriste couche devant son meilleur ami… Mais toujours Imrah, en rangeant la chambre, se souviendra de sa rencontre avec Damien." Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement

 

Un hôtel à travers les âges et l’histoire de Singapour dans la chambre 27, une façon de rentrer dans la vie des occupants de la chambre à chaque époque. Le film est construit comme un film à sketches avec en toile de fond, l'histoire inachevée de Damian et Imrah.

Un voyage dans l'histoire et dans les moeurs avec un groupe de musique, un trans à la veille de son opération, des amants clandestins, des jeunes coréens en voyage, des amants homosexuels se cachant... La guerre, la prostitution, la reconstruction, l'influence des autres pays, c'est toute une histoire de Singapour qui se joue dans la chambre 27. Il y a aussi un hommage au cinéma asiatique et ces codes.

Amours contrariées, amours naissantes, amours fantômes, amours que l’on regrette, les scènes défilent et le lien se fait avec un revenant qui hante les chambres d’hôtels, le fantôme d’un amour jamais vécu...

Au final, je me suis pas mal ennuyée et la scène coréenne est à la limite du malaise même si on comprend ce que le réalisateur a voulu faire... Quelques beaux moments poétiques surtout dûs à l’histoire fantôme... Dubitative à la sortie du film et regret d'avoir perdu mon temps avec ce mauvais choix...

 

Pourquoi j'y suis allée : la curiosité et le cinéma asiatique

Rédigé par Carole Nipette

Publié dans #Avis cinéma-Revue de films

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