Shrek 4 et Bébés, Nina au ciné
Publié le 27 Juin 2010
Pour le premier jour de la fête du cinéma à Paris, Shrek 4 était programmé dans une quinzaine de salles à Paris. Un samedi de chaleur torride, quoi de mieux que de se mettre au frais dans une salle de ciné. Et par chance un des cinémas le plus proche de chez nous le passait en français et en 2D (A bas la 3D au ciné, je continue le combat!).
Quelle joie de retrouver cette bande de copains Shrek, l'âne, Chat Potté et Fiona. Je le dis tout de suite, ce dernier opus est celui que je mets en dernier dans l'ordre de mes préférences mais ça n'empêche qu'on passe un excellent moment. Il y a moins de clins d'oeil et de références que seuls les adultes peuvent comprendre, c'est un peu plus politiquement correct. Shrek 4 est un vrai film d'amour et aussi une réflexion tout à fait adulte pour le coup, sur la routine dans le couple et pose toutes les questions qui peuvent nous passer par la tête quand on a envie de tout remettre en question. Le Shrek de la maturité?
Nina a bien aimé "c'était très très bien" et n'a pas du tout eu peur ni des sorcières ni du méchant nain Tracassin. Elle n'a presque pas parlé sauf pour poser 10 fois la même question : "Est ce que là Fiona elle se rappelle?". Elle devait être impatiente! La désormais fameuse scène du chat qui fait ses yeux de miséreux a occasionné des rires entre maman et fille qui sont archi fans du Chat Potté.
Et le dimanche quand il fait trop chaud pour sortir en plein soleil, on se précipite encore au ciné à la séance de 14h pour voir Bébés de Thomas Balme dont j'ai déjà parlé ici. Nina, pour une fois, n'a pas tellement tenu en place pourtant le film ne dure qu'une heure et quart. C'est vrai aussi que c'est plus un documentaire qu'un film. Heureusement la salle était presque vide, du coup ce n'était pas gênant. Elle a rigolé quand même et même râlé quand je rigolais des "malheurs" de la petite Mari qui s'énerve après son jouet. "C'est pas drôle, elle pleure, arrête de rigoler...". Elle a quand même posé beaucoup de questions sur les coutumes des uns et des autres et bien aimé la fin parce que les bébés marchaient.
J'ai passé un excellent moment à voir évoluer ces 4 bébés de leur naissance à leurs premiers pas. On sourit et on rit beaucoup, on s'attendrit plus que de raison et on ne peut s'empêcher de comparer. Ce qui m'a le plus frappé dans le film c'est bien sûr la différence entre Ponijao en Namibie et les 3 autres. Bien qu'élevée à la dure dans des conditions d'hygiène qui nous paraissent délirantes, c'est elle qui passe le plus de temps avec ses parents et qui semble la moins seule. Mais quelles que soient les conditions dans lesquelles les enfants grandissent ils explorent le monde qui les entoure au même moment et de la même façon, en touchant, en mordant, en marchant à quatre pattes... et ils finissent tous par se lever et marcher! J'ai trouvé aussi que les parents américains avaient tendance à beaucoup stimuler leur fille.
Si vous voulez en savoir plus sur le tournage et sur les familles, je vous conseille de lire ici les interviews des parents et leurs réactions à la vision du film. On a aussi l'explication de la maman de Bayarjagal en Mongolie sur le fait qu'il soit attaché au lit ce qui apparemment a choqué certaines mamans.